Enquête sur la place du Cloud computing en France
En parcourant le net sur le thème CLOUD COMPUTING, j’ai trouvé les résultats d’une enquête sur le blog de SFR développement intitulée « La place du Cloud Computing en France » :

« Une enquête a été menée par le cabinet Markess International sur le marché du Cloud Computing en France. Le Cloud Computing est selon cette étude essentiellement porté par le SaaS. Il s’agit d’une enquête en ligne menée de juin à septembre 2009 auprès de 150 responsables d’entreprises.

Cette étude apporte quelques éclaircissements sur le marché du Cloud Computing en France.
Le SaaS (Software As A Service), le PaaS (Plateforme As A Service) et l’IaaS (Infrastructure As A Service) sont les trois éléments du Cloud Computing. Ces éléments « représentent » respectivement, les applications (logiciels sous forme de services disponibles sur Internet), les plates-formes (d’exécution hébergées sur Internet) et les infrastructures (i.e. les serveurs et administrateurs permettant de fournir l’infrastructure). Le Cloud Computing est relié au marché de l’hébergement. Ainsi, le marché du Cloud Computing au sens large représente 2.3 milliards d’euros en France en 2009 (le Cloud Computing, 1.5 milliards d’euros et l’hébergement, 880 millions d’euros).
Plusieurs évolutions sont à noter :
• Cloud privé interne : concerne l’hébergement à l’intérieur d’un même groupe industriel ou dans un cadre mutualisé,
• Cloud privé externe : concerne l’hébergement dans un centre dédié aux seules données de l’entreprise ou d’un groupe d’entreprise,
• Cloud public : concerne l’hébergement mutualisé chez un prestataire externe.
Dans l’étude, le secteur des réseaux est cité comme le prochain secteur à « virtualiser » ; après le stockage, le poste de travail, les plates-formes applicatives et les services Web, secteurs d’ores et déjà concernés par ce phénomène.
L’utilisation du Cloud Computing est poussée par :
• l’optimisation des coûts d’exploitation (30% des réponses)
• la volonté de mutualiser les ressources (26%)
• la réduction des risques d’interruption du business (20%)
• une meilleure évolutivité (19%)
• l’externalisation de la sauvegarde
• la maintenance et la réactivité (18%)
Les acteurs de ce marché sont répartis dans sept secteurs différents :
• les spécialistes de la co-location (Equinix, Interxion, Telehouse, Telecity Group)
• les opérateurs télécoms et hébergeurs (OBS, Colt, Easynet, SFR-Jet Multimédia)
• les hébergeurs à valeur ajoutée (Agarik, Claranet etc)
• les infogéreurs (Cap, HP-EDS, Atos, IBM)
• les éditeurs (Microsoft)
• les spécialistes du SaaS (Salesforce, Google)
• les nouveaux venus (Amazon, Rackspace, Rightscale) »
Enfin, à la question : quels sont les acteurs les plus avancés en matière de « cloud »? Amazon, Google Salesforce, et Rackspace sont largement cités. »

Cette lecture m’amène à deux remarques :
1.les raisons du choix de l’externalisation d’une application sont diverses et aucune ne se dégage réellement par apport à une autre,
2.les acteurs de ce marché sont eux aussi divers et nombreux.

On peut encore en déduire que :
1.le CLOUD COMPUTING n’est pas une révolution technologique, mais une manière de consommer des ressources d’une manière différente en utilisant internet, chacun des acteurs offrait déjà du SAAS sans le savoir et chacun y trouvera son compte.
Voir à ce sujet les accords HP, Microsoft etc … qui annoncent de nouvelles offres de services.
2.que le CLOUD COMPUTING sera comme l’était l’infogérance, le FM, le travail à façons … modulaire
Les grands comptes confieront à terme l’exploitation de leurs applications à quelques « majors » qui disposeront d’énormes investissements …
Certains confieront, utiliseront une ou x applications « métiers » à un spécialiste du marché.
D’autres, PME, profiteront de ce mouvement et de ces offres pour disposer d’applications qu’ils n’auraient jamais pu acquérir.
Le « Confiez-nous tout ou partie de votre informatique » reste d’actualité !

Certes les SSII (détachement de personnel) y perdront quelques contrats (tout comme lorsque qu’un compte part en infogérance), mais les cabinets de conseil, les consultants, les DSI vont avoir à travailler en amont sur le périmètre, choix et les raisons d’externaliser vers le Cloud.